Comme elle s’y était engagée devant le Sénat le 1er décembre dernier, à l’occasion de l’examen de plusieurs amendements relatifs aux EESPIG, Sylvie RETAILLEAU a reçu le 8 février dernier Philippe CHOQUET, président de la Fesic, aux côtés des autres fédérations d’établissements d’enseignement supérieur privés en contrat avec l’Etat, membres du Comité consultatif de l’enseignement supérieur privé (CCESP).

Les présidents de fédération ont tenu à souligner que mieux contrôler l’enseignement supérieur privé hors-contrat portait en corollaire la valorisation de l’enseignement supérieur privé EESPIG, dont le contrat doit trouver un équilibre, entre exigences et obligations vis-à-vis des EESPIG d’un côté et soutien de l’Etat (subvention pour charges de service public, recherche, ouverture sociale, …) de l’autre.

Aussi, il a été convenu de mettre en place trois groupes de travail sur chacun des sujets à l’ordre du jour des discussions :

  • le financement des EESPIG,
  • la diplomation,
  • l’égalité d’accès aux aides sociales pour l’ensemble des étudiants inscrits dans un établissement opérateur du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche (public, EESPIG)

Au moment où le modèle économique de l’Université fait l’objet d’une réflexion, il semble en effet essentiel de travailler sur le modèle économique et la subvention pour charges de service public allouée aux EESPIG. Comme l’a souligné Sylvie RETAILLEAU, il est important de préserver le rôle complémentaire des EESPIG au sein de l’équipe France de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Une proposition de contenu et de méthode de la concertation a été envoyé au cabinet de Madame RETAILLEAU, pour un lancement des groupes de travail dans les prochaines semaines.

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