La FESIC salue l’adoption du projet de loi d’orientation pour la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations en agriculture. Ce texte constitue une avancée clé pour renforcer la formation des futurs agriculteurs, ingénieurs agronomes et vétérinaires, tout en soutenant la transition vers une agriculture durable et innovante.

Un engagement renforcé en faveur de la formation agricole

Ce projet de loi replace la formation au cœur des politiques publiques, en fixant des objectifs ambitieux d’ici à 2030 :

  • Augmenter de 30 % le nombre d’apprenants dans l’enseignement agricole technique,
  • Augmenter de 75 % le nombre de vétérinaires formés en France,
  • Augmenter de 30 % le nombre d’ingénieurs agronomes formés.

La FESIC se réjouit de cette reconnaissance du rôle essentiel joué par les établissements d’enseignement supérieur dans la formation des nouvelles générations.

Une gouvernance élargie pour mieux répondre aux enjeux du secteur

La Fédération accueille également favorablement l’élargissement des compétences et de la composition du Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Agricole, Agroalimentaire et Vétérinaire (CNESERAAV). Cette nouvelle gouvernance, plus représentative de la diversité des acteurs de l’enseignement supérieur agricole, favorisera une coopération renforcée avec les pouvoirs publics et un meilleur alignement sur les défis actuels du secteur, notamment en matière de transition écologique et de souveraineté alimentaire.

Le « Bachelor Agro » : un nouvel outil pour une insertion professionnelle adaptée

Les écoles agro privées sous contrat de la FESIC (UniLaSalle, ESA, Purpan, Isara, Junia, ESB) joueront un rôle clé dans le déploiement du diplôme national de premier cycle en sciences et techniques de l’agronomie, ou « bachelor agro ». Cette nouvelle formation permettra de mieux répondre aux attentes du secteur et d’élargir le vivier d’étudiants ingénieurs agronomes.

Philippe Choquet, président de la FESIC, souligne que cette loi coïncide avec l’ambition de la Fédération de contribuer pleinement à la formation des jeunes. Il rappelle également l’engagement collectif autour du projet Avenir-Agro, lauréat d’un AMI-CMA France 2030, qui vise à renforcer l’attractivité des métiers des sciences du vivant à travers un projet de cinq ans doté d’un budget de 10 millions d’euros.

Un modèle à valoriser pour l’avenir

La FESIC se réjouit de la reconnaissance du travail accompli par les Établissements d’Enseignement Supérieur Privé d’Intérêt Général (EESPIG), qui jouent un rôle central dans l’écosystème agricole grâce à leur mission de service public et à leurs activités de recherche.

Enfin, la Fédération espère que la relation de confiance établie entre le Ministère de l’Agriculture et les établissements EESPIG inspirera l’ensemble des acteurs de l’Enseignement supérieur à soutenir les modèles les plus vertueux.

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