Depuis une vingtaine d’années pour faire face à une offre de formations et d’écoles, qui s’est densifiée au fil des années, plusieurs labels ont vu le jour pour distinguer la qualité des formations ou des établissements qu’ils soient privés ou publics. L’objectif étant de clarifier l’offre afin que les familles s’y retrouvent et soient le mieux informées possible. En effet, dans l’enseignement supérieur privé, la création d’écoles ne dépend pas de l’Etat, il n’existe donc pas de contrôle de la qualité des enseignements dans ces structures, à part si l’établissement a passé un contrat avec l’Etat.  

Un contrôle de l’Etat essentiel à la qualité

Si une une école souhaite prouver la qualité de son fonctionnement, de sa pédagogie ou d’autres aspects, elle doit être évaluée. Suite à ce contrôle, des labels peuvent être délivrés comme :

la reconnaissance des diplômes (diplôme nationaux contrôlés pas l’Etat, les diplômes gradés, visés…). Pour plus d’informations : https://www.fesic.org/les-labels-de-letat-dans-lenseignement-superieur-comment-sy-retrouver/

la qualité d’accueil des étudiants étrangers (Label « Bienvenue en France »)

la qualité de l’enseignement et de la formation (Qualification EESPIG)

La qualification EESPIG, plus qu’un label

En 2013, à l’initiative de la Fesic qui représente aujourd’hui, 30 écoles de management, d’ingénieurs et d’arts et sciences humaines, la qualification d’établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général (EESPIG) a été créée. Le but ? Que le ministère de l’enseignement supérieur reconnaissance un ensemble de critères de qualité, propres à certains établissements.

Cette qualification certifie :

  1. La qualité de l’enseignement
  2. Le caractère non lucratif et sa gestion désintéressée : 100% des frais de scolarité sont réinvestie dans la qualité de la formation. Il n’y a pas d’actionnaires.
  3. La participation aux missions de service public de l’enseignement supérieur et de la recherche

Seuls les établissements créés par des associations, fondations reconnues d’utilité publique ou syndicats professionnels peuvent obtenir la qualification EESPIG, après avis du CCESP (Comité consultatif de l’enseignement supérieur privé).

Chaque établissement est régulièrement évalué et contrôlé par le ministère et par le Haut conseil d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES), au même titre que les établissements publics. Ce qui garantit de réaliser l’intégralité de ses études dans de bonnes conditions et d’obtenir un diplôme reconnu.

Il existe 64 EESPIG en France et la Fesic représente plus de la moitié d’entre eux. Ce qui en fait aujourd’hui la première fédération des EESPIG.

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