Chargé de communication, community manager, attaché de presse…, le domaine de la communication est un secteur vaste offrant de nombreux débouchés professionnels. Rencontre avec Célia El Kandoussi, alumni de l’ISTC, école de communication à Lille. Cette jeune communicante de 23 ans, dynamique et fraîchement diplômée nous fait découvrir son métier de chargée de projet partenariats qu’elle exerce au sein de l’enseigne Decathlon et revient sur son parcours en tant qu’étudiante.

Quel a été ton parcours avant l’ISTC et à l’ISTC ?
J’ai suivi un baccalauréat littéraire dans un lycée Dunkerquois puis je me suis tournée vers des études supérieures en communication au sein de l’ISTC, l’école en Management et Communication à Lille. J’y ai fait une Licence en droit, économie et gestion spécialité communication puis un Master droit, économie gestion, mention marketing et vente en alternance.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’orienter vers les métiers de la communication ?
J’ai été très attirée par la communication digitale après avoir suivi de près la communication sur les réseaux sociaux de la comédie musicale « Les Trois Mousquetaires » quand j’étais au lycée. J’adorais ce qu’ils faisaient, et je me suis rapidement imaginé faire du community management. Je me suis donc renseigné en contactant leur community manager pour avoir plus de détails sur ses missions. Et elle m’a répondu ! Ça a conforté mon idée de suivre des études de communication, car ce secteur semblait me correspondre. De plus, j’avais un profil littéraire et une certaine aisance à l’oral ce qui correspondait aux qualités requises pour rentrer en école de communication.

Pourquoi avoir choisi l’ISTC ?
Je savais que le domaine de la communication était vaste, et je voulais acquérir des compétences variées afin de disposer de toutes les clés nécessaires pour mener à bien mes futurs projets. La Licence proposée par l’ISTC répondait parfaitement à cette ambition : elle offrait un programme riche mêlant droit, gestion, marketing, et communication. Lors d’un salon de l’orientation, j’ai échangé avec des étudiants de l’école et j’ai beaucoup apprécié leur approche qui était très humaine. Ça a tellement bien matché, que sur Parcoursup, au départ, je n’avais formulé qu’un seul vœu : l’ISTC !
Est-ce que tu as hésité avec d’autres écoles ?
Au départ, j’avais quelques a priori sur les écoles privées. Ayant toujours étudié dans le public et venant d’un milieu modeste, je craignais de ne pas me sentir à ma place parmi les autres étudiants. C’est pourquoi j’avais plutôt envisagé des études dans le public. Mais découvrir que l’ISTC accueillait des étudiants boursiers m’a immédiatement rassuré : cela montrait que l’école plaçait le projet et la motivation des étudiants bien au-delà de leurs ressources financières. Donc, non, je n’ai pas vraiment hésité parce que l’ISTC correspondait pleinement à mes valeurs et à mes aspirations !
Est-ce que cela a été difficile de t’orienter ? Quelles étaient tes principales interrogations au moment de ton choix ?
Comme je l’ai mentionné, j’avais des doutes vis-à-vis du secteur privé. C’est compliqué de s’orienter surtout quand cela représente un investissement financier. Beaucoup de mes amis avaient contracté un prêt étudiant, et forcément, ça fait réfléchir : ai-je fait le bon choix ? Avec le nombre d’écoles de communication, il n’est pas toujours évident de savoir laquelle correspond vraiment. Finalement, j’ai suivi mon instinct : je me suis reconnue dans les valeurs de l’ISTC, et c’est ce qui m’a décidée.
Où travailles-tu aujourd’hui ? En quoi consiste ton métier ?
Je suis aujourd’hui cheffe de projet partenariats chez Kipsta, la marque des sports collectifs du groupe Decathlon. J’ai d’abord travaillé sur le handball, le volley et le basket, avant de reprendre récemment une partie des partenariats du football.
Mon rôle consiste à faire vivre les partenariats entre la marque et nos partenaires ; qui sont aussi bien des joueurs/joueuses professionnels, des clubs ou encore des ligues. Véritable chef d’orchestre, j’ai pour mission de coordonner tous les acteurs impliqués : les équipes juridiques qui rédigent les contrats, les chefs de produits qui développent les équipements, les communicants ou encore les agents. Mon objectif : assurer la cohérence et la réussite de chaque partenariat.
Mes connaissances en droit acquises à l’ISTC me sont très utiles au quotidien, car elles facilitent les échanges avec les juristes, tout comme mes connaissances en gestion m’aident à y voir clair dans la gestion des budgets.

Peux-tu nous donner une illustration de ton quotidien ?
Par exemple, si Kipsta décide de développer ou promouvoir une paire de chaussures, l’équipe réfléchit très vite au meilleur ambassadeur pour incarner le produit. L’athlète sélectionné est invité à participer activement à sa conception en partageant ses retours. J’interviens pleinement une fois que le ou la partenaire est choisi·e : je mets en place tout le partenariat aux côtés des différentes équipes, de la négociation et la signature du contrat jusqu’à l’organisation des besoins de la marque (shootings, événements…) en lien avec la disponibilité du joueur.
Comment es-tu arrivée à ce poste ?
À l’ISTC, nous avions la chance de réaliser plusieurs stages tout au long du cursus. Le premier devait se dérouler dans le commerce afin de mieux comprendre l’expérience client. J’ai donc choisi le secteur du prêt-à-porter, où j’occupais des missions de vente, mais aussi de community management. Cette expérience m’a permis de découvrir que ce n’était pas ce qui me correspondait vraiment : je manquais de contact avec le terrain et je n’y prenais pas autant de plaisir que je l’espérais.
En deuxième année, j’ai eu l’opportunité de rejoindre l’Académie Nationale Olympique Française (ANOF). Ma mission consistait à faire rayonner les valeurs olympiques de l’association. J’ai vraiment apprécié ce stage car j’adore les valeurs du sport et l’impact positif qu’elles peuvent avoir sur les gens. Ayant grandi dans un environnement où le sport occupait une place centrale — entre les matchs de handball de mon père et ceux de football de mon frère, et ma pratique personnelle de l’athlétisme, mon sport de cœur —, je me suis immédiatement reconnue dans cette expérience.
Puis j’ai effectué mon stage de 3e année chez Decathlon avant de poursuivre avec eux en master. Le groupe a été partenaire des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. J’étais chargée de faire vivre le partenariat en interne (faire gagner des billets aux collaborateurs, organiser des séminaires de rassemblement…). C’est durant cette période que j’ai rencontré le leader du basketball chez Decathlon, et c’est ainsi qu’à la fin de mon alternance, j’ai pu rejoindre l’équipe en tant que cheffe de projet partenariats.
Qu’est-ce qui te plaît dans ton métier ?
J’aime chercher à comprendre les réalités et les besoins de toutes les parties prenantes d’un partenariat pour faire en sorte d’aligner les différentes équipes impliquées autour d’un même projet. Cela demande une grande capacité d’adaptation et un bon leadership afin de coordonner efficacement les actions de chacun et assurer la réussite du partenariat. C’est un défi quotidien, mais c’est ce qui me stimule chaque matin en arrivant au bureau !
« Il n’y a pas de meilleur moyen de découvrir un métier qu’en l’expérimentant, alors autant aller chercher l’expérience où on peut la trouver »
Quels conseils donnerais-tu à des jeunes qui souhaitent faire de la com ou du marketing ?
Je pense qu’il est essentiel de multiplier ses expériences professionnelles, que ce soit via des stages, de l’alternance ou du bénévolat. La communication est un domaine où il est facile de mettre ses compétences au service de petites structures. Cette facilité permet rapidement de se spécialiser et d’arriver dans le monde professionnel avec de solides acquis. Il n’y a pas de meilleur moyen de découvrir un métier qu’en l’expérimentant, alors autant aller chercher l’expérience où on peut la trouver, surtout en début de carrière.
Il est également crucial de travailler son réseau, surtout dans le secteur sportif, qui reste un petit milieu où l’on recroise souvent les mêmes personnes. N’hésitez pas à contacter des professionnels qui vous inspirent, à poser des questions et à échanger : c’est en se nourrissant les uns des autres que l’on grandit professionnellement. Et croyez-moi, les professionnels vous diront rarement “non” pour échanger sur leur parcours et donner des conseils !
« On ne se rend pas toujours compte des subtilités qui existent dans l’enseignement supérieur, que ce soit sur les diplômes, les formations ou les modèles d’établissement, et pourtant elles sont très importantes »
Est-ce que tu souhaites rajouter quelque chose ?
Je tiens à remercier l’ISTC et la Fesic, grâce à qui j’ai pu suivre un parcours réellement qualitatif. On ne se rend pas toujours compte des subtilités qui existent dans l’enseignement supérieur, que ce soit sur les diplômes, les formations ou les modèles d’établissement, et pourtant elles sont très importantes. Alors merci à eux de se battre quotidiennement pour donner de la valeur à nos diplômes, car on ne le réalise souvent qu’après être sortis des études, et cela fait quand même toute la différence !
Pour en savoir plus sur Célia et son métier de cheffe de projets partenariats : https://istc.datalumni.com/blog/portrait-alumni-celia-el-kandoussi-commercial-partnerships-associate-chez-decathlon