Loin de n’être qu’un coût, une étude menée pour la première fois montre que l’enseignement supérieur est un secteur sur lequel investir et miser pour dynamiser un territoire.

Menée auprès de sept campus pilotes dont ceux de l’ESSEC et de l’ECAM-EPMI à Cergy, une étude exploratoire menée pour la première fois par le réseau Campus Responsables, « Campus Footprint », quantifie et modélise l’impact d’un établissement de l’enseignement supérieur sur son territoire, en matière de création d’emplois, de contribution au PIB et d’empreinte environnementale.

L’étude révèle par exemple un effet multiplicateur des établissements-pilotes sur l’emploi, ou encore, sur la contribution à la production. Sur l’ensemble des établissements-pilotes, 1€ dépensé sur le territoire régional génère 2,2€ de production totale en région et 2,90€ à une échelle nationale. Le nombre d’emplois soutenus s’élève à 7300 à l’échelle régionale et 9400 à l’échelle nationale. Il apparaît par ailleurs que 68 % des achats des établissements sont réalisés dans leur région. Dans sa conclusion, l’étude note que la « relocalisation des achats » des campus peut constituer un levier important pour les rendre « encore plus responsables et contributifs ».

L’étude conclut ainsi que l’enseignement supérieur est loin de n’être simplement qu’un coût pour un territoire : il est également un facteur de dynamisme économique grâce à ses achats mais aussi aux salaires et aux taxes versés. Une contribution qui fait des établissements universitaires de véritables acteurs économiques sur lesquels miser pour dynamiser un territoire.

Source : Etude Campus Footprint

 

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